samedi 12 avril 2008

DÉBARQUEMENT DE KAKI EN ...MAURICIE (1960)

Un long, long épisode de ce carnet qui se veut sanmaurien, mais…

Une chemise qui a du kilométrage dans les coutures : c’est celle du carnetier…


18 août 1960, vers midi.

Très exactement en face de l’embouchure de la Mattawin, sur la rive est de la Saint-Maurice, le long de la route 19 – qui deviendra la 155 –, devant le restaurant qui s’y trouvait, espèce de relais médian entre Grand-Mère et La Tuque – alors ville terminus de la vallée –, rassemblement d’un groupe de jeunes gens, la majorité en culotte courte, le mollet couvert d’un bas d’une rugosité plutôt achalante, le torse enveloppé d’une chemise scoute kaki « écussonnée », à manches courtes, le col encerclé d’un foulard non moins scout aux couleurs du vénérable Séminaire Saint-Joseph, mieux connu sous le sigle de STR,

c’est-à-dire le Séminaire des Trois-Rivières – qui célébre justement son centenaire, qui fut l’alma mater de Maurice Le Noblet Duplessis –, le vert et l’or, finalement, le chef protégé par un béret approximativement basque. Ils sont « montés » de Saint-Tite, de Sainte-Thècle, de Louiseville et de presque tous les villages de la Basse-Mauricie. Bref un rallye de Mauriciens. Il n’y manquait sans doute que l’ecclésiastique Albert Tessier, professeur, historien, écrivain et cinéaste, celui créa ce beau toponyme de MAURICIE et l'attribua à la vallée qui étend ses splendeurs de La Loutre à Trois-Rivières et qui a œuvré, d’éloquente façon, à la faire connaître. Un grand bonhomme, bas sur pattes, dont je servis la messe à quelques reprises. Un recordman de l’exercice sacrificiel: d’ordinaire, il expédiait l’office en moins de 17 minutes. L’apothéose pour un pensionnaire, c’était d’être servant, le dimanche matin, solution idéale pour échapper à l’interminable grand-messe. En s’agenouillant à la droite du prélat domestique Tessier, c’était le pied.

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Les gars en kaki s’apprêtent à franchir la Saint-Maurice à Mattawin. Photo: Pierre Cantin

Deuxième à gauche, Michel Piché, à qui, un jour ou l’autre, nombre de Latuquois et de Latuquoises ont dû tendre un colis ou une enveloppe pour s’assurer de son poids et de bien l’affranchir, car il a longtemps travaillé au «vrai» bureau de poste de la Reine de la Moyenne-Mauricie, rue Saint-Joseph. Photo: Pierre Cantin.


Les aventureux bipèdes appartiennent au groupe Jacques-Buteux, pour la plupart, des membres du clan. Les accompagnent, pour l’occasion, deux ou trois robes noires ou apprentis curés et d’autres quidams qui ne semblent guère avoir le mollet scout, qui se sont invités à cette sortie qui s’annonce résolument forestière C’est la ballade annuelle d’été du groupe : cela s’appelle une «route»; les jeunes gens, eux, des «routiers». Pas mal de monde, mais pas tellement de véhicules motorisés pour le transport. C'est que la route, quand elle adopte la voie formatrice du scoutisme, elle se déambule à pied, beaux temps, mauvais temps, en meute : «Frappe la route, Jacques!» (air connu de Ray Charles).

Avant l’invention du code postal…


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Il fait donc très beau en ce 19 août. Et mes vacances estivales, déjà écourtées d’une semaine par les examens de l’immatriculation au baccalauréat de l’Université Laval, furent carrément gâchées par le rôle d’ASM (déjà les sigles) que je dus interpréter. Je fus en effet le troisième assistant-scoutmestre de Jean Villeneuve, le SM, scoutmestre, et, à ce titre, chef de la troupe 29e Jacques-Buteux, à l’occasion d’un affriolant festival de la mouche noire, du brûlot et du maringoin réunis, à Saint-Alexis-des-Monts, du 17 au 30 juin. Deux semaines à nourrir, à la paille fine, les voraces moustiques du coin, lesquels bossent sur des quarts de travail, trop heureux d’accueillir ces touristes forestiers.

Adeptes plus ou moins volontaires de la secte badenpowellienne trifluvienne offrant, en guise de sacrifice aux divinités ailées des forêts du comté de Maskinongé, leurs mollets comme stations de sang libre-service. Les turbines de ces bestioles fonctionnaient au « rouge ». Quelque part, donc, dans les bois de Saint-Alexis-des-Monts, juin 1960. Photo : Pierre Cantin.

Décidément, au STR, il ne manquait qu’une meute de louveteaux!


À peine guéri de mes ponctions moustiquaires, je fus de nouveau obligé de me déguiser en éclaireur, de revêtir l’uniforme, de quitter le havre familial et de reprendre du service. Sur le pouce ? En autocar ? En compagnie de mes camarades latuquois Michel Piché et Jérôme Evoy? J’avoue ne plus m’en souvenir. Une photo prise à Saint-Alexis, me rappelle que Michel avait été l’un des intendants de ce camp.

Je reviens à Mattawin, donc, où le groupe de routiers s’apprête à monter à bord d’un traversier, d’un « chaland », disions-nous à Sanmaur, quelques années plus tôt, pour franchir la Saint-Maurice. Une fois sur la rive ouest, le groupe montera dans la boîte d’un camion de la Consolidated Bathurst, qui le mènera au « dépôt » Chapeau-de-Paille, là où se trouvent des installations de la papetière.



Dépôt Chapeau-de-Paille, le 19 août, notre autocar décapotable à une étoile pâlissante s’apprête à prendre un chemin de brousse pour déposer les kaki quelque part près de la source de la rivière aux Rats. Deuxième, à partir de la droite, Jérôme Evoy, résidant de la rue Castelneau, à La Tuque. Photo : Pierre Cantin

Longue entrée en matière pour greffer ces quelques photos de La Loutre, question de me raccorder à mon carnet haut-mauricien. Les photos, pas terribles, furent prises avec l’appareil-photo de ma mère. Il fallait être bigrement habile pour appuyer sur le déclencheur, placé juste au-dessus de la lentille, à un kilomètre, tout à l’avant de la boîte, sans faire bouger toute l’affaire.

Le barrage Gouin, à La Loutre, 23 août 1960, vue de la rive ouest. Photo : Pierre Cantin.

Curieusement, je n’ai que de rarissimes fragments de souvenirs de cette virée nordique, effectuée plutôt à contrecœur. Après dix mois de cohabitation intensive, à vivre en serre, baraqué dans un immense pensionnat, si prestigieux fût-il, j’aurais bien aimé profiter d’un plein été de vacances. L’été suivant, je travaillai à la division du FRÊT du Canadien National, à La Tuque, à tire de commis de nuit et de préposé aux bagages des deux convois de passagers. Adieu, randonnées pédestres à 40 degrés Celsius, sac au dos et chants simplistes…
Tiens, Jean Villeneuve, mon SM à Saint-Alexis, redevenu, comme moi, un routier sans grade, anonyme marcheur du clan, réfléchissant à son avenir. Il fera notaire dans la vraie vie. De mon côté, je serai, dans la vingtaine plus qu'avancée, précepteur investi des pouvoirs d'un stand-up comique dans un cégep et une université bilingue.

(La Loutre, 22 août 1960. Photo : Pierre Cantin)

Le 23 août, tout le monde s’est entassé à bord du Wapoose, qui mit le cap au nord, vers la réserve d’OBIDJUAN. Au verso d’une des photos du bâtiment, j’avais écrit « Le bateau du captain Skin ».

[
Deux de mes personnes ressources, connaisseurs en matières mauriciennes, Gaston Gravel et Richard Arseneault, ce dernier, un natif de La Loutre, n’ont pu me confirmer que le légendaire Henry Skeene aurait bel et bien piloté ce paquebot lilliputien sur l’immense plan d’eau séparant le barrage Gouin de la réserve d’Obidjuan. Il connaissait, semble-t-il, le grand réservoir comme le fond de sa poche.


Le Wapoose, lors d’une escale, à l’heure du midi, le 23 août 1960, amarré à l’une des îles dudit plan d’eau. Nous avions mis près de huit heures à nous rendre à la réserve amérindienne. Une éternité pour les sardines entassées à bord du paquebot. Photo : Pierre Cantin


Question d’ajouter le classique fruit vermeil sur le sorbet de cet été perturbé, le voyage de retour de la Haute-Mauricie se déroula au ralenti jusqu'à La Tuque. Partis de Sanmaur par le mixte, mini convoi faisant la navette de La Tuque à Parent, puis dans le sens inverse, le voyage fut interminable : une équipe du Canadien National s’affairait, vaillamment, nous n'en doutions pas, à remplacer des rails devant notre train. Un moment intéressant tout de même : je ne sais pas comment elle avait pu me reconnaître, nous ne nous étions pas vus depuis plus de sept ans, mais toujours est-il qu’Yvonnette Chiasson, dont le père était « sectionnaire » pour le CN à Sanmaur, m’avait reconnu en dépit de mes lunettes de myope devenu. Belles retrouvailles.

Un bac en panne, au 15 milles, sur la Saint-Maurice, à notre retour de La Loutre. La Canadian International Paper, qui avait hérité des concessions forestières de la Brown, donc du poste de Sanmaur et des installations de La Loutre, véhiculait les kaki dans cet autobus dont on perçoit le flanc et dont le chauffeur Ti-Blond Harvey, était une vieille connaissance. J'y reviendrai.

Photo : Pierre Cantin.


Le matricule de notre autobus de brousse.

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NOTES ÉPARSES ... RAPAILLÉES

Sur la « notion » de clan routier, on lira avec intérêt cet article où il est question de l’influence de l’école de la route sur le grand poète Gaston Miron :

http://www.erudit.org/revue/vi/2002/v27/n2/290056ar.pdf. On y apprend, entre autres détails historiques, que la Consolidated défraya les coûts d’une publication scoute, Le Godillot, dirigée un temps par Miron.

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La route estivale de l’été 1957 du clan Jacques-Buteux fit l’objet d’une publication dont le titre, Le bâton fourchu dans les îles du grand golfe, aura sans doute plu à un autre grand poète, Pierre Perrault. Il parut à Trois-Rivières, l’année suivante, aux Édition du Bien public de Clément Marchand. Le responsable de l'opuscule scout était Émile Descôteaux, l’aumônier du groupe, qu’on aperçoit au beau milieu du chaland en panne, sur la photo ci-haut, calme capitaine malgré la montée des eaux.

L’ouvrage avait reçu son NIHIL OBSTAT du « cens[or] deputatus » diocésain de l’époque, Hermanus [sic] Plante. Le latin connaissait encore de formidables soubresauts en ces temps héroïques où j’avais dû me farcir un apprentissage intensif – on dirait aujourd’hui « extrême » – des milliers de règles de trois grammaires : la française, la latine et la grecque. Herman Plante sera, en 1961, mon professeur d’éloquence.

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Je n'aurai guère été un grand rhéteur et je me demande même si j'ai obtenu la note de passage de son cours. Lorsque je me présenterai, au printemps 1964, à Jules Fiola, le sympathique chef annonceur de la station radiophonique CFLM, pour une audition, il me fera remarquer, très gentiment, que je n’avais pas "la" voix recherchée. Cependant, il me proposera, sur-le-champ, dans le studio même, "le" poste de journaliste pour l’hebdomadaire L’Écho de La Tuque. Officiellement, j'y fus reporter sportif, mais, au quotidien, j'y pratiquai surtout la course aux déclarations exclusives des politiciens locaux, dont celles du flamboyant maire, Lucien Filion, qui n'ennuyait jamais son journaliste, en plus d'écouter, en compagnie du technicien - dont il me faudra bien retrouver le nom, un drôle de type qui avait installé des micros dans toutes les pièces de l'étage, et dont la découverte créa un véritable Latuquegate -, les ondes radio de la police, tout aussi locale.

Jules et moi confectionnions l'édition de l'hebdo à partir des nouvelles diffusées pour la plupart à midi pile, chaque jour, actualisées, bien sûr, pour leur (re)diffusion sur papier. En manquions-nous, que nous puisions alors allègrement dans les communiqués "civiques", d'intérêt supposément communautaire, que nous envoyaient la Croix-Rouge, les Chevaliers de Colomb, les clubs Richelieu et Rotary, de même que les Dames d'Isabelle, ou encore la Chambre de Commerce, toutes nouvelles qui ne risquaient nullement de choquer la citoyenne ou le citoyen. Le grand patron des lieux était un ardent promoteur du calme immédiat et virulent défenseur de la paix sociale à long terme. Un véritable casque bleu!

J'ai adoré ce bref séjour dans le monde du journalisme, que je pratiquerai à nouveau en retournant à l'université, deux ans plus tard... Coïncidence : le neveu de mon frère Jean, Patrick Vaillancourt, journaliste au tenace hebdo latuquois, vient de faire paraître deux articles fort intéressants sur la communauté de Wemotaci.

http://www.lechodelatuque.com/article-194244-Reportage-photosVisite-historique-a-Wemotaci.html

Incidemment, L'Écho de la Tuque et du Haut-Saint-Maurice, a paru sous ce titre, pour la première fois en 1938.

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À l'été 1957, quelque part au pied d’une immense falaise de sable, dans une pinière, au bout d’un champ, à Rivière-aux-Rats, j’avais connu mon premier camp scout. Ma mère m'avait embrigadé, pour mon bien, soutenait-elle avec une certaine conviction, dans la troupe scoute qui avait sa tannière au sous-sol de l'église Saint-Zéphirin. Mon p'tit frère Robert, Bob pour la famille, n'avait pu échapper à la conscription maternelle : il avait été enrôlé dans la meute des louveteaux que commandaient de gentilles akélas. Je dois préciser ici que mon père faisait déjà partie de l'équipe qui encadrait les cadets de l'air. Justement, il y avait du kaki dans l'air... J’en ferai sûrement un épisode d’un autre carnet que je songe à créer sur La Tuque.

J’ai déjà en tête, et dans mon portable, la matière de quatre épisodes.

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De Saint-Élie-de-Caxton, qu’elle s’apprête à quitter pour emménager à Trois-Rivières, Micheline Raîche-Roy m’envoie un ouvrage récent , PIF AU VENT, une « fiction symbolique », précise son auteur, Rolland Denis, dont l’intrigue se déroule chez les Attikamekw





et qui me semble s’inscrire, par son propos et ses visées, dans la lignée « pédagogique » du récit KIKENDATCH (Anse au gros cyprès),


œuvre d’un Latuquois, Gaston Hamel, qui, en 1964, était le correspondant du quotidien québecquois Le Soleil. Un ouvrage déjà fort rare, mais dont m’a gentiment fait cadeau dame Françoise Bordeleau, érudite historienne de la ville natale du grand Félix Leclerc.

Rolland Danis. Pif au vent. Roman, Saint-Élie-de-Caxton, Les Éditions SDR, 2008, 226 pages.

Gaston Hamel. Kikendatch (Anse au Gros Cyprès). La Tuque, Conseil de développement de la Haute-Mauricie, 1995, 114 pages.

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Photo du rapide des Cyprès, extraite de l'essai d'Honoré Mercier,

Les forêts et les forces hydrauliques de la province de Québec, Québec,

1923, ouvrage à la typographie richissime.

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Ce sigle, CFMM, désignait l'ancienne école normale Maurice L. Duplessis. Le nom du célèbre trifluvien devait disparaître de la façade l'édifice de la rue Laviolette pour faire place à une bien éphémère appellation, plutôt prétentieuse, le Centre de formation des maîtres de la Mauricie. Puis le cégep, nouvellement créé, profitant d'appuis socio-politiques puissants, s'emparera des lieux à l'automne 1968, refoulant les apprentis pédagogues et leurs maîtres chez les franciscains, devenus, en cette Révolution tranquille, une minorité invisible à l'oeil nu.

Cette fragile carte de presse m'a été très utile : grâce à sa date de "péremption" dissimulée sous mon faciès de boursouflé à la cortisone, j'ai pu rencontrer le grand Léo Ferré...
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1 commentaire:

Anonyme a dit…

merci
magnifique dewscription
d'un passé pas si lointain

je viens de La Tuque
mon père s'appellait Roger rochette
mon oncle Paulo Rochette
mon grand pere Lucien Rochette:)))

BRAVO POUR VOTRE MAGNIFIQUE BLOG
amoureux de la mauricie:))))

Je m'appelle Pierrot
permettez-moi de vous offrir
une de mes chansons
qui parle de La Tuque et Trois-Rivieres
et dont les paroles et musique
se retrouvent sur

www.demers.qc.ca
chansons de pierrot
paroles et musique

LE CAMIONNEUR

COUPLET 1

j’suis su l’camion 60 heures par semaine
j’t’aime

des fois j’triche un peu
j’fais des heures pour nous deux
on dormira plus tard
quand on s’ra des beaux vieux

moi je vis juste pour toé
j’ai hâte à fin de semaine
j’t’aime

de cogner du marteau
quand tu fais du gâteau
t’es si belle au fourneau
mais j’veux mieux pour ma reine

REFRAIN

suffit qu’tu m’dises
que tu veux changer la cuisine
enlever l’comptoir à melamine

pour que la route
entre La Tuque et Trois-Rivières
soit la plus belle de l’univers

COUPLET 2

j’dors dans l’camion
4 nuits par semaine
j’t’aime

3 heures du matin
réveille par la fiam
mon p’tit lit dans cabine
est ben trop grand pour rien

j’ai des idées
pour la salle à manger
j’t’aime

j’ai ben hâte d’en jaser
autour d’un bon café
j’ai acheté les néons
ceux qu’tu m’avais d’mandés

COUPLET 3

j’suis sul’camion
quand la neige a d’la peine
j’t’aime

quand le vent trop jaloux
la garoche entre mes roues
j’ai autour du c.b.
un vieux chapelet jauni

tu m’l’as donné
en pleurant comme une folle
j’t’aime

parce que t’es ben croyante
pis t’as peur quand y vente
à soir ton camionneur
rentrera plus d’bonne heure

REFRAIN FINAL

suffit qu’tu m’dses
qu’cest ben plus beau dans ta cuisine
parce que mes bras en melamine

te lèvent dans airs
entre La Tuque et Trois Rivières
toi la plus belle de l’univers

suffit qu’tu m’dises
qu’c’est ben plus beau dans ta cuisine
parce que mes bras en mélamine

te lèvent dans airs
loin de la Tuque et Trois Rivières
toi la reine de mes je t’aime
toi la reine de mes je t’aime



Pierrot,

vagabond céleste

Pierrot est l'auteur de l'Île de l'éternité de l'instant présent et des Chansons de Pierrot. Il fut cofondateur de la boîte à chanson Aux deux Pierrots. Il fut aussi l'un des tous premiers chansonniers du Saint-Vincent, dans le Vieux-Montréal. Pierre Rochette, poète, chansonnier et compositeur, est présentement sur la route, quelque part avec sa guitare, entre ici et ailleurs...

Pierrot
vagabond céleste
www.reveursequitables.com
www.enracontantpierrot.blogspot.com

www.tvc-vm.com/studio-direct-2-35-1/le/vagabond/celeste/de/simon/gauthier

MARDI
5 FÉVRIER 2013
21HEURES
Le Gambrinus, 3160 boul. des Forges, Trois-Rivières ; 918-691-3371. Le vagabond céleste accompagné du musicien Benoit Rolland.
www.simongauthier.com

LE VAGABOND CÉLESTE - SIMON GAUTHIER
Pierrot rêve de tout changer; il troque sa maison contre une paire de bottes, pour aller plus loin dans sa vie ! Depuis, il parcourt le Québec. Le rencontrer, c'est recevoir un grand souffle de poésie qui nous étreint, comme des bras chauds venus nous réconforter durant une nuit d'hiver sans abri ! Un récit émouvant, porteur d'avenir.

www.simongauthier.com